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  • Writer's pictureU. Bounguili

MLA: Portrait de Mme Caroline Mckenzie par U. Bounguili


Uinashku-pishimᵘ, innu-aimun pishimᵘ — Mars, le mois des langues autochtones

Mois de l’histoire des Noirs Côte-Nord vous présente quelques enseignantes de l’innu-aimun

Photo: École Kanatamat Tshitipenitamunu

Mère et grand-mère épanouie, Caroline Mckenzie est un modèle dont le parcours suscite l’admiration. Devenue enseignante très jeune, c’est tout juste après le secondaire 4 qu’elle commence à enseigner l’innu-aimun. Consciente de la nécessité de se former davantage, elle décide d’augmenter ses compétences et se lance à la conquête de diplômes. Elle entame d’abord des formations de maîtres proposées par l’institut Tshakapesh. Cette formation lui donne accès au certificat en linguistique et en transmission de langue. Ce parcours se poursuit ensuite avec l’obtention d’un baccalauréat en enseignement à l’université de Chicoutimi.

Après 25 années d’enseignement, Caroline se retire pour une retraite méritée. Mais refusant d’être oisive, elle décide de reprendre les classes après seulement 4 mois de retraite.

En parallèle de ses fonctions pédagogiques, Caroline a co-écrit quelques livres destinés aux enfants de la maternelle et du primaire. L’enseignante est toujours active à l’École Kanatamat qu’elle a d’abord connue sous l’appellation « école de Schefferville ». Elle a vécu les transformations de cette école tout comme elle a vu des générations entières qu’elle a contribué à façonner.

Pour Caroline, enseigner l’innu-aimun aux jeunes est à la fois une passion, un devoir et un témoignage de son amour pour cette langue. C’est pourquoi elle ne se lasse pas de le faire auprès des tout petits. Elle reçoit d’ailleurs pour cela, des témoignages d’encouragements des parents notamment les jeunes mamans qui souhaitent qu’elle transmette aussi ce savoir à leurs enfants.


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